Humidité et fissures : existe-t-il un lien entre les deux ?
août 27, 2025
Les solutions écologiques pour limiter l’humidité dans la maison
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Introduction
De nombreux occupants de logements remarquent que l’humidité n’est pas constante toute l’année. Elle semble parfois s’aggraver à certaines périodes, puis diminuer à d’autres. Cette variation saisonnière s’explique par plusieurs facteurs liés au climat, à la température et aux habitudes de vie. Comprendre ces mécanismes aide à mieux anticiper et limiter les effets de l’humidité dans la maison.
1. L’humidité en hiver
- Air extérieur froid et humide : en pénétrant dans la maison, il favorise la condensation.
- Murs froids : l’humidité contenue dans l’air se transforme en gouttelettes au contact des parois.
- Ventilation réduite : fenêtres souvent fermées, ce qui limite le renouvellement d’air.
👉 L’hiver est donc la saison où la condensation est la plus visible, notamment sur les vitres.
2. L’humidité au printemps
- Précipitations abondantes : les pluies printanières augmentent l’humidité du sol.
- Remontées capillaires : l’eau s’infiltre dans les fondations et peut apparaître sur les murs.
- Variations de température : elles accentuent les phénomènes de condensation.
📌 Le printemps est une période où les remontées capillaires deviennent plus visibles.
3. L’humidité en été
- Air chaud et lourd : il peut contenir davantage de vapeur d’eau.
- Températures élevées : elles favorisent la sensation d’air étouffant.
- Orages et pluies intenses : infiltrations possibles dans les toitures et façades.
👉 L’été n’est pas toujours synonyme d’air sec : certaines régions connaissent une forte humidité ambiante.
4. L’humidité en automne
- Sol saturé après les pluies : l’eau s’accumule autour des fondations.
- Murs extérieurs gorgés d’eau : favorisent l’apparition de salpêtre.
- Refroidissement progressif : l’air chaud intérieur condense plus facilement sur les parois froides.
📌 L’automne prépare le terrain aux excès d’humidité visibles en hiver.
5. Pourquoi ces variations saisonnières posent-elles problème ?
- Confort variable : la maison paraît plus froide en hiver et plus lourde en été.
- Dégradations cycliques : cloques de peinture, enduits fissurés ou joints fragilisés.
- Risque sanitaire : développement de moisissures favorisé dans les périodes humides.
👉 L’humidité n’est donc pas uniforme, mais dépend fortement des saisons et de l’environnement.
6. Comment limiter l’impact des saisons sur l’humidité ?
a) Les bonnes pratiques
- Aérer toute l’année, même quelques minutes par jour.
- Entretenir régulièrement les systèmes de ventilation.
- Surveiller le taux d’humidité avec un hygromètre.
b) Les solutions techniques
- Vérifier l’étanchéité des façades et toitures après les périodes pluvieuses.
- Utiliser des matériaux respirants pour favoriser l’évaporation.
c) Les dispositifs d’assèchement
Dans le cas de remontées capillaires persistantes, certains équipements peuvent être envisagés :
- ATE (électromagnétique) : agit grâce à un champ électromagnétique.
- ATG (géomagnétique) : exploite le champ magnétique terrestre, sans électricité.
Ces dispositifs sont conçus pour limiter la migration de l’eau dans les murs, et peuvent constituer une alternative aux travaux lourds.
Conclusion
L’humidité dans la maison varie selon les saisons. Hiver, automne, printemps ou été apportent chacun leurs conditions particulières : condensation, infiltrations, air lourd ou remontées capillaires.
Identifier ces cycles permet de mieux adapter ses habitudes et de mettre en place des solutions adaptées, allant des gestes simples aux dispositifs techniques.
