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Introduction
Les fissures dans une maison inquiètent souvent les propriétaires. Elles peuvent être d’ordre esthétique, structurel ou liées à des désordres plus profonds. Parmi les facteurs évoqués, l’humidité revient régulièrement. Mais existe-t-il réellement un lien entre humidité et fissures ? Observons les différents cas pour mieux comprendre cette relation.
1. Quels types de fissures observe-t-on dans une maison ?
- Microfissures : fines lignes en surface, souvent dues aux variations de température.
- Fissures de retrait : liées au séchage des matériaux (enduits, béton).
- Fissures structurelles : plus profondes, pouvant affecter la solidité du bâtiment.
- Craquelures dues à l’humidité : localisées sur les zones sensibles (murs enterrés, façades).
👉 Toutes les fissures ne sont pas causées par l’humidité, mais celle-ci peut aggraver leur évolution.
2. Comment l’humidité contribue-t-elle à l’apparition de fissures ?
- Cycles de gel et dégel : l’eau infiltrée dans les matériaux gèle, prend du volume puis crée des microfissures.
- Pression hydrostatique : dans les caves et sous-sols, l’eau exerce une pression constante sur les murs enterrés.
- Affaiblissement des matériaux : un mur humide perd en résistance mécanique, ce qui peut favoriser l’apparition de fissures.
- Déformations du bois : dans les charpentes ou planchers, l’humidité entraîne gonflement et retrait, sources de craquelures.
📌 L’humidité n’est pas toujours la cause directe, mais elle joue un rôle aggravant.
3. Les signes à surveiller
- Fissures accompagnées de taches d’humidité ou de salpêtre.
- Enduits qui s’effritent avec apparition de poudre blanche.
- Murs présentant à la fois des cloques de peinture et des craquelures.
👉 Ces indices traduisent une possible corrélation entre humidité et fissuration.
4. Quelles solutions envisager ?
a) Mesures préventives
- Surveiller régulièrement l’évolution des fissures.
- Contrôler le taux d’humidité dans la maison (objectif : 45–55 %).
- Maintenir une bonne ventilation pour limiter la condensation.
b) Interventions techniques
- Réparer les fissures de surface avec des enduits adaptés.
- Vérifier l’étanchéité des façades et toitures.
- Traiter les remontées capillaires si elles sont identifiées.
c) Alternatives modernes
Dans les cas où les fissures sont liées à des remontées d’eau, certaines technologies peuvent être envisagées :
- ATE (électromagnétique) : agit via un champ électromagnétique sur la migration de l’eau.
- ATG (géomagnétique) : utilise les champs terrestres, sans alimentation électrique.
Ces dispositifs sont conçus pour limiter l’humidité dans les murs et peuvent contribuer à réduire l’évolution de fissures aggravées par l’eau.
5. Quand faut-il consulter un professionnel ?
- Si les fissures s’élargissent rapidement.
- Si elles touchent des murs porteurs.
- Si elles sont associées à des infiltrations ou des affaissements de terrain.
📌 Un expert en bâtiment peut déterminer la cause exacte et proposer des solutions adaptées.
Conclusion
L’humidité peut jouer un rôle dans l’apparition ou l’aggravation des fissures d’un logement. Si elle n’est pas toujours la cause directe, elle contribue souvent à fragiliser les matériaux et à accentuer les désordres existants.
Une surveillance régulière, combinée à des solutions techniques adaptées comme les dispositifs ATE et ATG, peut aider à limiter ces phénomènes et à préserver la structure du bâtiment.
